Le commissaire à la retraite Boubacar Sadio s’est violemment attaqué au journaliste Cheikh Yérim Seck dans un texte au vitriol. Il l’accuse de manipulation, de mensonges et de servir des intérêts politiques cachés.

Pour l’ancien haut gradé de la police, les récentes déclarations du journaliste constituent une insulte à la mémoire des victimes et une menace pour la stabilité du pays.

Texte in extenso :

Vaine manipulation. Peut-être que le gus a été, était ou fut un grand journaliste; une réputation qu’il a pernicieusement et intelligemment, réussi à instiller chez certains de nos compatriotes au bas niveau d’instruction, à l’esprit critique étriqué et aux capacités d’analyses faibles.

Aujourd’hui et depuis longtemps d’ailleurs, il affiche sa véritable personnalité, son vrai visage, celui d’un mystificateur, d’un affabulateur patenté, d’un bonimenteur invétéré et d’un mercenaire de la plume qui se complaît dans son rôle dégradant et peu honorable de porte-voix et de porte-parole d’opposants lâches et couards dont les performances et les faits d’armes résident dans leurs grandes capacités à s’offrir les services d’hommes liges corruptibles à souhait.

Ce triste sire, journaliste défroqué, véritable saltimbanque de la communication vivant d’expédients médiatiques, est loin d’être un cintré comme certains pourraient le penser ; il développe un discours très spécieux avec un art consommé du sophisme dont Voltaire disait que  » c’est la vérité du mensonge « . Ses sorties ne sont ni fortuites ni gratuites.

Il a récemment annoncé la convocation prochaine d’un ancien ministre du régime précèdent. Dans une interview, il a osé déclarer qu’aucun des martyrs pour lesquels le Peuple réclame justice, n’est tombé sous les balles des Forces de l’ordre. Une telle déclaration est d’une violence morale inadmissible et constitue une insulte à la mémoire des martyrs et un infect crachat sur leurs visages.

La manœuvre est évidente, le gars anticipe sur la convocation prochaine de son ou de ses mentors. Il est en service commandé.

Quant à son histoire de drones, il a été affirmatif et péremptoire ; il doit être entendu à titre de témoin pour l’éclatement de la vérité. C’est une insulte à notre intelligence collective ainsi qu’une tentative maladroite et indigne de falsification des faits dont tout le peuple a été un témoin privilégie.

Dans un pays régit par des valeurs et des principes axiologiques, un tel individu devrait être exclu du débat public dont il s’était lui-même retiré suite à son implication dans une affaire sulfureuse.

Aux autorités, je demande d’être vigilantes, encore vigilantes et toujours vigilantes.

Les angles d’attaques pour la déstabilisation du régime sont nombreux, multiples, divers et variés, en somme, protéiformes.

Commissaire à la retraite
Boubacar SADIO.

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