En France, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé le déploiement d’un important dispositif sécuritaire pour la mobilisation sociale prévue le 18 septembre. 80 000 policiers et gendarmes, ainsi que des véhicules blindés et des canons à eau, seront mobilisés à travers le pays. Selon Bruno Retailleau, les autorités s’attendent à une forte mobilisation, potentiellement marquée par des actions de blocage et de sabotage de la part de groupes violents.

Le ministre a exprimé ses préoccupations concernant la présence potentielle de 5 000 à 10 000 individus « venus pour la bagarre » et « animés d’une haine anti-flics ». Il a insisté sur la nécessité de garantir le droit de manifester pacifiquement tout en assurant la sécurité publique. Des drones seront également utilisés pour surveiller la situation. Les services de renseignement anticipent une participation de plus de 400 000 manifestants, soit le double de la mobilisation du 10 septembre. Des consignes de fermeté ont été données aux forces de l’ordre pour faire face aux blocages et aux dégradations.

Ce mouvement social, initié sur les réseaux sociaux sous le nom de « Bloquons tout », intervient dans un contexte de tensions sociales exacerbées par le budget 2026 et la baisse du pouvoir d’achat. D’importantes perturbations sont attendues dans les transports, les services publics et les pharmacies, dont une grande partie du personnel sera en grève. « Je m’attends à une mobilisation qui sera très très forte, avec une journée hybride. On risque d’avoir, tôt le matin, dans la matinée, des bloqueurs, du sabotage, des groupuscules d’ultra-gauche qui veulent casser et qui sont des ultra-violents » a expliqué Bruno Retailleau à BFMTV.

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