Le Sénégal « avance résolument vers son ambition de devenir une nation spatiale », a affirmé, dimanche, le président de la République, réitérant sa vision d’un pays souverain dans l’exploitation des technologies de l’espace.
Bassirou Diomaye Faye ainsi à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de la deuxième édition de la tournée nationale « Space Bus » (Bus de l’espace), une caravane visant à promouvoir les sciences et l’astronomie à travers les 14 régions du Sénégal.
Le thème de cette tournée nationale porte sur : « Le Spatial, levier d’un développement durable ».
Elle organisée par l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES) en collaboration avec les acteurs du Groupe interinstitutionnel de coordination et de concertation en géomatique (GICC), un cadre de travail pour la promotion de l’utilisation de l’information géographique dans les plans et stratégies des ministères.
La cérémonie s’est déroulée cet après-midi à l’esplanade du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, à Dakar, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’institutions partenaires, ainsi que d’élèves et étudiants venus nombreux,
Cette initiative, selon le chef de l’Etat, est « une illustration concrète de notre ambition collective de bâtir une nation tournée vers la science, l’innovation et la souveraineté technologique ».
Au Sénégal, a-t-il rappelé, « l’engagement pour le spatial repose sur des bases solides, qu’il s’agisse du Plan national de géomatique lancé en 1998 ou de la création du GICC ».
« Ces piliers ont permis la mise en place de l’ASES, dont les actions renforcent l’utilisation des données satellitaires dans des domaines clés tels que l’agriculture, l’éducation, la santé, la sécurité, ou encore l’innovation technologique », a-t-il rappelé.
Le président Faye a également exprimé sa volonté de faire du spatial un moteur stratégique pour l’économie sénégalaise.
« Le marché mondial du spatial devrait excéder 737 milliards de dollars dans la prochaine décennie. Il nous revient d’y prendre pleinement part, en misant sur la formation, l’innovation et le partenariat », a-t-il fait valoir.
Conscient du faible taux d’inscription dans les filières scientifiques, le chef de l’État a invité le gouvernement et l’ensemble des acteurs concernés à « encourager toute initiative visant l’attractivités et sciences ».
« Aujourd’hui, seuls 7,5 % des candidats au baccalauréat sont inscrits en filière scientifique. C’est bien en deçà de notre potentiel. Il est impératif d’inverser cette tendance. Sans science, sans technologie, il est impossible de relever les défis de l’emploi, de la souveraineté alimentaire, de la santé ou du numérique », a-t-il expliqué.
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