Au Sénégal, plusieurs femmes, sous les noms d’emprunt de Khadija, Maïmouna et Aby, ont choisi de rompre le silence sur les violences conjugales qu’elles ont subies. Leurs témoignages mettent en lumière un fléau social souvent dissimulé par la peur et les tabous.
Selon un reportage de nos confrères d’IGFM, ces femmes ont partagé les récits de leur quotidien, décrivant un « enfer conjugal ». Elles évoquent des parcours marqués par l’abandon et une crainte permanente, des réalités qui restent largement tues au sein de la société. La prise de parole est pour elles une forme de résistance et une étape essentielle dans leur processus de reconstruction personnelle.
En partageant leurs expériences, ces victimes cherchent non seulement à se libérer d’un fardeau, mais aussi à attirer l’attention sur les aspects juridiques et sociaux de ces violences. Ce phénomène concerne de nombreuses femmes, comme l’a montré le cas récent d’une femme traînée hors de son domicile à Rufisque, une affaire qui a nécessité l’intervention du parquet. Le reportage, mené par la journaliste Oumou kalsom Ly, insiste sur l’importance d’écouter la parole des survivantes, une démarche présentée comme indispensable à leur lente reconquête.
Lire l’article original ici.
