On sent qu’elle veut bien faire mais qui ne voit pas qu’elle se trouve face à un dur mur d’hostilités? Tel est le sort compliqué qui s’abat sur elle.
Nous parlons de la femme la plus haïe du landerneau public Sénégalais à l’heure qu’il est..
Elle est la cible, collatérale, des attaques dont le destinataire devrait n’être que son mari.
Comme une houle montante, une foule déchaînée ne lui fait plus le moindre cadeau parce que, dit le jury, elle est la cause des difficultés que rencontre le projet Pastef.
J’ai pitié, je dois l’avouer, pour elle. Je veux parler d’Absa Faye, Madame Diomaye Faye dans le civil.
À la voir, son minois est mignon. Son sourire contagieux. Elle est belle. Fraîche. On la sent bienveillante. Polie. Décente. Bien éduquée. Tout devrait faire d’elle une chouchou de la population Sénégalaise et davantage des militant.e.s du parti Pastef auquel via son époux elle appartient.
Or, c’est l’inverse qui se produit. Tout est prétexte pour qu’elle se fasse pilonner. Même le fait de se rendre à Touba avec son mari en compagnie de sa sœur, ce qui est normal parce qu’elle a sans doute voulu partager avec elle les bénédictions qu’elle en escompte. Les tirs, critiques et attaques sont violents, aveugles.
Je demande un peu de retenue et de respect pour cette femme que je ne connais d’ailleurs pas.
Ne serait-ce que pour une raison simple. Voici moins de 2 ans qui aurait pu penser qu’elle porterait l’habit qui est la sienne aujourd’hui au cœur de l’architecture de l’Etat ? Personne !
N’ayant pas été formée pour cette charge qui lui est tombée divinement, elle peut commettre des erreurs et même avoir une lecture de ses actions ou projets sans réaliser qu’elle s’attire des ennemi.e.s : le chemin de l’enfer reste pavé de bonnes intentions.
De là à vouloir en faire la tête de Turc de toutes les personnes en quête d’un exutoire de leurs récriminations sur le pouvoir actuel, c’est excessif.
Elle n’est certes que la dernière des cibles que sait se choisir souvent irrationnellement la Pastef-sphère. J’ai, comme beaucoup d’autres, vêcu ça aussi.
Seulement, nous avons ici affaire à une dame. La traiter avec grâce et classe, c’est le minimum !
Certes, alors qu’elle est au début de sa mission, si lourde, l’essentiel est de lui apporter avec finesse les suggestions, conseils et critiques constructives seuls à même de l’écarter des chemins sinueux et condamnables vers lesquels une Marième Faye Sall s’était embourbée à force d’être sous l’influence de forces larbines.
Je l’invite simplement à faire fonctionner ses méninges parce que, machallah, on la sent intelligente, afin de ne pas prêter le flanc.
Face aux attaques dont elle fait l’objet, un peu de pédagogie lui ferait du bien pour convaincre ses critiques de sa bonne foi. Et surtout pour se montrer apte à reculer quand l’incompréhension perdure, notamment sur son projet de Fondation, afin de ne pas perdre les soutiens sans lesquels tout leadership se ferait dans le…vide.
Bonne chance, Madame Faye. Mayy lenn ko Affiah. Dieu vous garde.
Adama Gaye
Ps: J’ai pris bonne note des attaques de Akhenaton contre Absa. C’est son droit démocratique. Je ne connais pas non plus Akhenaton mais il se souviendra qu’au moment où, voici 3 ans, le régime de Macky Sall voulait l’extrader, j’avais pris sa défense depuis Munich (voir image ci-dessous) au Sommet du G7. Nos échanges verbaux avaient été répercutés sur ma plate-forme.
Absa Faye, avec ta co-épouse, vous êtes deux grandes, les 1ères.
Doxal lene mais écoutez et intégrez les critiques surtout si elles sont constructives et bonnes, au nom de l’intérêt national…

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