De nombreuses morts subites sont causées par les maladies non transmissibles (MNT), un fléau silencieux qui inquiète les autorités sanitaires. Dans la région de Fatick, l’hypertension artérielle, le cancer du col de l’utérus et les troubles de la santé mentale figurent parmi les pathologies les plus préoccupantes, selon les conclusions d’un comité régional de développement concernant la dissémination des données d’une enquête sur la prévalence  des facteurs de risques des MNT. Â
Des maladies silencieuses mais mortelles
L’hypertension artérielle, qualifiée de « maladie silencieuse », peut se développer sans signes apparents. C’est pourquoi le docteur Hann, chef de la division  des maladies non transmissibles (MNT) , insiste sur la nécessité de se faire dépister régulièrement, même en l’absence de symptômes. « Il ne faut pas attendre d’être malade pour aller aux consultations. Le dépistage précoce est la clé de la prévention », a-t-il prodigué. Il a appelé à un changement de comportement. A Fatick le taux de prévalence est  de l’hypertension est de 31,5% contre 28% au niveau national.Â
Une alimentation à surveiller
Le docteur Hann a également mis l’accent sur les mesures préventives liées à l’hygiène de vie. Il recommande de limiter la consommation d’aliments trop gras, sucrés ou salés, qui constituent des facteurs de risque majeurs dans le développement des MNT.Â
Un taux élevé de cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus reste très fréquent dans la région, avec un taux de prévalence estimé à 18 %. Pour y faire face, le docteur préconise des campagnes de dépistage systématique dans les structures de santé, ainsi que la vaccination des jeunes filles, un moyen efficace de prévention.
La santé mentale, une priorité
Face à la recrudescence des cas de dépression et de suicide, la santé mentale a également été abordée lors de ce comité. Le docteur Hann a souligné que cette problématique fait désormais partie des priorités des autorités sanitaires, qui souhaitent renforcer l’accompagnement psychosocial des populations.
Une urgence nationale
Au Sénégal, 53 % des décès sont liés aux maladies non transmissibles. Un chiffre alarmant qui rappelle l’urgence d’intensifier les efforts en matière de prévention et de sensibilisation à l’échelle nationale.
Seneweb
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