Les résultats de l’enquête STEPS, présentés par la région médicale de Dakar, révèlent une augmentation des maladies non transmissibles (MNT) au Sénégal. Selon nos informations, ces pathologies sont désormais à l’origine de 53% des décès enregistrés dans le pays, avec une mortalité prématurée touchant 22% des personnes âgées de 30 à 70 ans.

Selon le journal Sud Quotidien, le Dr Seynabou Mbow a souligné que le pays est confronté à un « triple fardeau ». Elle explique qu’aux maladies transmissibles, largement maîtrisées depuis les années 1990, s’ajoute une hausse préoccupante des maladies non transmissibles et l’apparition de maladies émergentes. « Si vous regardez par rapport au nombre de décès par cause dans le monde en 2022, tout ce qui est VIH, tuberculose, paludisme est maîtrisé (…) contrairement aux maladies cardiovasculaires, aux cancers, aux infections respiratoires chroniques et aux diabètes, qui actuellement sont en hausse », a-t-elle déclaré. Cette situation sanitaire complexe s’inscrit dans un contexte où le pays gère également d’autres alertes, comme l’ont montré les bilans sur les épidémies de Fièvre de la Vallée du Rift et de Mpox.

Les maladies cardiovasculaires sont identifiées comme la première cause de mortalité, suivies des cancers, des infections respiratoires chroniques et du diabète. L’étude a également mis en lumière les facteurs de risque communs à ces pathologies : une alimentation malsaine, la consommation de tabac et d’alcool, l’inactivité physique ainsi que la pollution de l’air. Nos sources indiquent que le Sénégal a choisi d’élargir le champ de surveillance en y incluant la drépanocytose, l’hémophilie et la maladie rénale chronique, considérées comme des problèmes de santé publique majeurs.

L’enquête STEPS, initiée en octobre 2020, visait à étudier ces facteurs de risque chez les personnes de 18 à 69 ans dans les 14 régions du pays. Ses objectifs spécifiques comprenaient la mesure de la prévalence de l’hypertension artérielle, de l’hyperglycémie, des accidents vasculaires cérébraux, mais aussi des caries dentaires, de la dépression ou encore des traumatismes liés aux accidents de la circulation. Pour mener à bien cette étude, 480 districts de recensement ont été sélectionnés au niveau national, dont 110 pour la seule région de Dakar, qui représentait la plus grande part de l’échantillon.

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