La Direction des statistiques du travail a dévoilé ce lundi son rapport annuel pour 2024, dressant un portrait contrasté du marché de l’emploi. Entre les 501 licenciements recensés et les 10 386 nouveaux postes déclarés, les chiffres oscillent entre inquiétude et espoir, selon que l’on regarde le verre à moitié vide… ou à moitié plein.
Ce rapport met en lumière les dynamiques du marché du travail, les défis en matière de droits des travailleurs et l’importance du dialogue social pour améliorer les conditions de travail.
501 licenciements ont été notifiés aux Inspections du Travail, avec des demandes d’autorisation de licenciement de délégués du personnel, dont 36,36% ont été accordées.
En 2024, 2 099 déclarations d’établissements ont été enregistrées, dont 1 828 ouvertures et 100 fermetures. Cela a généré 10 386 emplois, tandis que les fermetures ont entraîné une perte de 880 emplois. Le solde net est donc positif avec 1 773 établissements ouverts et 9 506 emplois créés.
Un total de 77 870 contrats de travail ont été enregistrés, en hausse par rapport à 61 036 en 2023. Parmi ces contrats, 61,98% étaient à durée déterminée et 23,42% à durée indéterminée. Les hommes ont reçu 72,54% des contrats, contre 27,46% pour les femmes.
5 174 contrôles ont été effectués, révélant 11 810 manquements à la législation sociale. Les mesures correctives ont conduit à des régularisations dans plusieurs domaines.
En 2024, 313 élections de délégués du personnel ont eu lieu, aboutissant à la désignation de 1 272 délégués. Les tentatives de conciliation dans les conflits de travail ont permis de résoudre partiellement ou totalement plusieurs cas, avec des montants significatifs versés aux travailleurs.
Le rapport mentionne l’installation de 92 comités d’hygiène et de sécurité et le suivi de 961 accidents du travail. En matière de retraite, 40 300 adhérents ont été enregistrés.
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