Depuis la France, où sa comparution a été renvoyée au 4 novembre, le journaliste Madiambal Diagne s’est exprimé sur la détention de membres de sa famille et de son ami El Hadj Oumar Mbaye, incarcérés au Sénégal. Meurtri, il dénonce ce qu’il considère comme une injustice et annonce vouloir saisir le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire.
« Celui qui devait protéger sa famille, qu’elle soit malade ou en détention, et qui se retrouve à l’étranger, vous savez bien qu’on a le cœur meurtri », confie-t-il mardi avec émotion sur la Rfm.
Selon lui, cette épreuve ne concerne pas seulement ses proches directs : « Ce n’est pas uniquement mon épouse et mes fils. Il y a aussi El Hadj Oumar Mbaye, mon ami, qui a été envoyé en détention sur des faits fallacieux. C’est uniquement parce que je lui ai confié ma famille et qu’il priait pour moi qu’il a été arrêté. C’est une détention arbitraire. »
Le journaliste déplore également des entraves judiciaires dans la procédure engagée par ses avocats. « Les avocats veulent saisir le Groupe des Nations unies sur la détention arbitraire. Nous avons envoyé les pouvoirs de ces détenus, mon épouse, mes deux fils et mon ami El Hadj Oumar Mbaye, mais jusqu’à présent, ces documents nous permettant de porter plainte à Genève ne sont pas signés », explique-t-il.
Il accuse le système judiciaire de blocage volontaire : « Le juge d’instruction et le procureur ont refusé de les déposer au pôle judiciaire financier. Ils ont reçu le dossier il y a trois semaines. Ce n’est pas de la persécution, ça ? »
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