Mamoudou Ibra Kane a dénoncé, mercredi, la « censure » dont à fait l’objet Madiambal Diagne à la 7tv de Maimouna Ndour Faye. Selon le journaliste, c’est une affaire d’Etat sur fond d’un Grand Mensonge d’Etat.
Texte in extenso
Il ne fait désormais aucun doute : c’est une affaire d’Etat sur fond d’un Grand Mensonge d’Etat.
Après avoir écouté et regardé l’émission de Madiambal Diagne avec la journaliste Maimouna Ndour Faye, on comprend maintenant de quoi le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et son ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique avaient peur. Non pas que Diagne, qui n’est pas du tout un fugitif, révèle un quelconque secret de l’instruction, mais plutôt LE MENSONGE D’ÉTAT ÉHONTÉ auquel les autorités politiques sénégalaises se sont livré dans cette affaire.
J’invite par conséquent :
1. Le chef de l’Etat, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur à respecter l’Etat de droit, les droits et libertés des citoyens et l’indépendance de la justice ; à cesser d’utiliser illégalement comme bras armé, les forces de défense et de sécurité ; à rétablir dans leurs fonctions le Commissaire spécial de l’aéroport Blaise Diagne et le Commissaire chef de la DIC ; à libérer immédiatement les otages que sont les journalistes Maimouna Ndour Faye de 7TV et Babacar Fall de RFM et à respecter les sanctuaires médiatiques ;
2. La police, la gendarmerie et tous les officiers de police judiciaire à refuser d’exécuter les ordres manifestement illégaux de l’Exécutif ;
3. La justice, les magistrats au premier chef notamment ceux du Parquet national financier, à faire leur travail en toute impartialité et indépendance dans le strict respect de l’Etat de droit, du principe de la présomption d’innocence et des droits des justiciables, quel que soit leur statut, à un procès juste et équitable ;
4. Le peuple sénégalais à la résistance et à manifester massivement contre les dérives dictatoriales du pouvoir ;
5. La communauté internationale, particulièrement les partenaires traditionnels, techniques et financiers du Sénégal, à condamner fermement les décisions liberticides et antidémocratiques du régime Diomaye-Sonko et à exiger qu’il se conforme aux conventions internationales signées par le Sénégal.
Autres enseignements de l’interview maladroitement et brutalement censurée :
– On sait désormais qui doit être démis ou démissionner ;
– L’Etat-Pastef a fait preuve de naïveté et de légèreté en pensant qu’il peut censurer l’émission de 7TV dans le contexte de révolution technologique et d’explosion des réseaux d’aujourd’hui.
OÙ EST PASSÉE… son « INTELLIGENCE ARTIFICIELLE »?
Birama Thior – Senegal7
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