Amidou Djiba, récemment interpellé, a été entendu à trois reprises par la Section de Recherches (SR) de la gendarmerie. Selon les informations relayées par le quotidien Libération, il lui est reproché d’avoir tenu des propos jugés séditieux, notamment à travers un chant considéré comme un « hymne » destiné à défier l’État et à remettre en cause les symboles de la République.

Lors de ses auditions, Djiba aurait reconnu sa proximité avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), mais il a tenté de minimiser la portée de ses déclarations. Il a soutenu que ses paroles s’inscrivaient dans un cadre culturel et qu’elles n’avaient pas vocation à constituer un appel à l’insurrection.

Les enquêteurs lui ont toutefois rappelé que ces propos pouvaient être interprétés comme une atteinte à l’intégrité nationale et une incitation à la rébellion. Djiba, quant à lui, a insisté sur son « admiration » et son « respect » pour le Président de la République, affirmant qu’il n’avait jamais voulu remettre en cause l’autorité de l’État.

Au terme de ses déclarations, Amidou Djiba a exprimé des regrets et présenté ses excuses, tout en réaffirmant qu’il n’avait pas l’intention de porter atteinte à la stabilité du pays. Le dossier est désormais entre les mains de la justice, qui devra se prononcer sur la suite à donner à cette affaire.

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